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La CITES dénonce les braconnages massifs d’éléphants au Cameroun

La CITES, une organisation affiliée à l’ONU chargée de la protection des espèces en danger, a violemment dénoncé les nombreux actes de braconnage sur des éléphants au Cameroun, qui suscitent une vive inquiétude.

Le Secrétaire général de l’organisation, M. John Scanlon, a fait état de 450 éléphants victimes de braconnage dans le parc national de Bouba Djida, dans le nord du Cameroun.

Ces évènements montrent qu’il s’agit d’un braconnage à grande échelle, et illustrent une nouvelle tendance parmi de nombreux pays, selon laquelle des braconniers disposant d’armes sophistiquées qui déciment des troupeaux d’éléphants, souvent en toute impunité, ajoute M. Scanlon, cité par la CITES, dont le siège est à Genève.

Le programme de la CITES pour l’arrêt des tueries illégales d’éléphants a montré une nette hausse des actes de braconnage en 2011. Cette forte augmentation du braconnage ne porte pas seulement préjudice au Cameroun, un pays membre de la CITES, mais également aux 38 pays africains où vivent des éléphants, ainsi qu’à la CITES, a ajouté M. Scanlon.

Les éléphants auraient été massacrés par des groupes armés venant du Tchad et et du Soudan ces dernières semaines, prenant avantage de la saison sèche.

L’ivoire braconné est échangé contre de l’argent, des armes et des munitions destinés à des conflits armés dans les pays voisins.

Un expert a été désigné par la CITES pour coordonner la riposte à ces actes de braconnage. Il s’agit de M. Ben Janse Van Rensburg.

La CITES a également proposé ses services aux autorités responsables des animaux sauvages, au Cameroun, au Tchad, en République démocratique du Congo et au Soudan pour les aider dans leur lutte contre le braconnage.

Mercredi 29 février 2012 | Quotidien Mutations




 

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