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L’Afrique au G20 : de Tchundjang Pouemi à Jean Marc Ela

Posted by Admin on Oct 2nd, 2009 and filed under Business. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. Both comments and pings are currently closed.

SINDJOUN POKAM – 01-10-2009-  ICI CEMAC

QUI EST TCHUNDJANG POUEMI?

Il est camerounais, né le 13 novembre 1937 au village Bangwa en pays Bamiléké. Il est le premier au Cameroun admis à l’agrégation de droit et sciences économiques – option sciences économiques et gestion . Il est l’auteur d’une œuvre monumentale : ” Monnaie , Servitude et liberté ” sous-titrée “la répression monétaire de l’Afrique “1. Cette oeuvre monumentale est la somme d’une réflexion sur les institutions de Bretton Woods, notamment le Fmi où il a été fonctionnaire. ” Monnaie, Servitude et Liberté ” marque une rupture radicale avec cette institution qu’il quitte volontairement après avoir constaté qu’elle appauvrit l’Afrique plus qu’elle ne contribue à son développement . ” Monnaie, Servitude et Liberté ” est dédiée ” A tous les enfants d’Afrique que l’intolérancea privés de la joie de servir la terre nourricière ” 2.

QUI EST JEANMARC ELA ?

Il est né en 1936 à Ebolowa,en pays Bulu. Il est l’auteur d’une oeuvre immense, monumentale, rythmée par plusieurs ouvrages . Qu’est ce qui unit Tchundjang Pouemi, l’économiste de renom au théologien Jean Marc Ela ? Tous les deux sont des savants avérés animés d’une même passion vive , ardente et savante pour l’Afrique qu’ils interrogent à partir d’un rapport historique nourri d’une extrêmeviolence et que décrit le philosophe allemand Hegel : ” Le seullien essentiel que les nègres aienteu, et ont encore, avec les européens c’est celui de l’esclavage “.3. De là, le titre du maître ouvrage de Tchundjang Pouemi ” Monnaie, Servitude et Liberté “. De là aussi cette thèse de Jean Marc Ela ” Si jepouvais résumé le message véhiculé par mes livres, je dirais que c’est un message de libération . Notre situation est marquée par une souffrance qui prend des formes variées selon les époques. Elle exige un effort de rupture de la servitude à la liberté “.4 Servitude et Liberté telle est la séquence conceptuelle et existentielle  à travers laquelle nos deuxauteurs pensent la souffrance du peuple noir dans son rapport au monde.

Conçu à partir de la dialectique maître/esclave , formulée par Hegel, Tchundjang Pouemi écrit : ” De l’Afrique, l’Histoire retiendra qu’après avoir été vidée de sa population la plus saine pour développer le Nouveau Monde , elle a fait l’objet d’un partage à Berlin et que le pacte colonial qui la livrait en morceaux au monde ” civilisé ” l’a meurtrie politiquement, humiliée moralement et appauvrie économiquement pendant trois quart de siècle. Mais que, à cause des divisions internes, le réveil du lion africain qu’appelait l’empereur Haïlé Sélassié à la naissance de l’Organisation de l’unité africaine n’a pas eu lieu, et que dans un monde en profondemutation, où les pays les plus puissants se regroupent pour élargir leurs marchés et produire à grande échelle , l’Afrique se désagrège à la cadence des égoïsmes des micro Etats dont aucun, même pas le Nigeria, ne peut valablement affronter la compétition internationale.

L’Histoire retiendra que de l’Ethiopie à l’ Afrique du sud en passant par le Zimbabwe, 20 ans après la libération d’une fraction importante de sa terre, l’Africain de 1980 est encore, au mieux , étranger chez lui. L’Histoire retiendra que ceux de ses fils qui ont tenté de la faire respecter, ont péri l’un après l’autre par les mains africaines , sans avoir le temps de la servir. L’Histoire retiendra aussi que, pour ainsi l’asservir, l’ instrument à varié dans le temps : le colon aventurier, le missionnaire, le militaire, l’administrateur, le mercenaire, les coopérants techniques , l’expert en développement. Elle devra retenir qu’un seul instrument plus important n’a pas changé de nom : la monnaie “5. Ce texte qui a 20 ans d’ âge – il est écrit en 1980 – est d’une actualité historique inouïe en même temps qu’il est prémonitoire.

S’y déploient la question vitale du destin fédéral de l’Afrique noire, en même temps que l’idée centrale et nécessaire d’une monnaie unique pour l’Afrique. Ce texte de Tchundjang Pouemi vaut d’être médité ici et maintenant . Economiste de renom, Tc h u n d j a n g Pouemi, observateur attentif de la scène mondiale note : ” Telle qu’elle se présente à l’ heure actuelle, la structuration des relations monétaires internationales demande, et c’est l’ objectif des propositions de cette seconde partie, que l’Afrique s’organise pour une véritable défense […] monétaire. Il n’est pas excessif de considérer la situation présente comme une situation de guerre, la guerre des monnaies . Les armes stratégiques en sont le taux de change , le 4ème prix de la monnaie et l’inflation”.6 Cette guerre prévue et prédite par le savant Tchundjang Pouemi est déjà là qui nous frappe massivement et douloureusement. De là l’actualité des thèses du savant penseur Tchundjang Pouemi: ”

Aujourd’hui, faute d’accorder aux questions monétaires l’attention qu’elle mérite, l’Afrique inflige à ses enfants, et plus encore à ceux qui ne sont pas encore nés des souffrances tout à fait gratuites”7. Pour le savant panafricain, cette situation paradoxale est intellectuellement et moralement insupportable, impensable : ” Avec sa terre généreuse, ses incalculables ressources énergétiques et du sous sol, ses hommes réputés pour leur force physique et mentale mais aussi pour leur humanisme, l’Afrique mendie, se déchire, se détruit, ou plutôt détruit les chances de ce que les combattants de notre indépendance , en donnant hier et aujourd’hui leur sueur , leur sang et souvent leur vie, ont voulu offrir au monde : une terre accueillante et chaleureuse mais retrouvée, une Afrique forte mais paisible, diverse mais unie autour de ce qui lui a été toujours le plus cher : l’ amour, le dialogue, la tolérance “8. Ici s’expriment avec vigueur et rigueur le panafricanisme, l’humanisme, le patriotisme du savant et du penseur. C’est un testament politique et éthique qu’il lègue à la jeunesse africaine. Son existence qui est une alliance forte de l’éthique, de l’engagement et de l’ esthétique voilà ce qui peut constituer pour la jeunesse, en quête de repères, un idéal du moi.

Au centre de la préoccupation intellectuelle de Tchundjang Pouemi, il y a la volonté de produire l’Homo -économicus africain, tel est l’ enjeu majeur de son oeuvre : ” l’Afrique a produit des poètes, des savants dans tous les domaines , des médecins et des ingénieurs de réputation mondiale, des hommes politiques et des diplomates redoutés […] elle n’a pas encore réussi à avoir des comptables et des licenciés pour gérer ses banques, et d’abord ses banques centrales . Le contrôle de sa monnaie lui échappe ” 9. Or c’estau coeur de la monnaie que se joue le destin historique de l’Afrique. D’où cette thèse centrale du savant penseur : ” l’Afrique se fera par la monnaie ou ne se fera pas”10.

D’où l’urgence et la nécessité historique de construire , ici et maintenant, l’unité monétaire et politique de l’Afrique noire : ” En résumé, une union économique a d’autant plus de chance de réussir qu’elle est soutenue par une coopération monétaire étroite, une zone monétaire viable. Cette coopération soulève deux catégories de problèmes : techniques et politiques. Une fois le principe décidé, les écueils techniques peuvent être valablement gérés par les spécialistes si on veut bien les écouter. Il n’y a aucune raison de supposer qu’il n’y en a pas d’honnêtes. Quant aux obstacles politiques, ils se limitent, dans l’union telle que nous l’avons définie, à une perte de souveraineté dans certains domaines, la discipline collective plus précisément sans laquelle aucune construction solide n’est possible.

L’essentiel de la liberté, la liberté de battre monnaie, serait préservé. Aucun chef d’Etat ne cesserait de l’être […]. A long terme , cependant, l’interpénétration favorisée par les mouvements de biens, de capitaux et de personnes pourrait bien aboutir à la nécessité d’une union politique entraînant une monnaie unique”11. Tel est l’idéal ou l’utopie politique du savant Tchundjang Pouemi.

D’où cette interrogation : ” Alors est ce vraiment trop demander ? Les générations futures n’ont-elles pas le droit de choisir l’Afrique dans laquelle elles entendent vivre ? A-ton seulement le droit de décider pour ceux qui arrivent ? Ne seraitil pas plus sage de préparer l’ avenir et de les laisser choisir ?”12 Le savant pacifiste et panafricaniste Tchundjang Pouemi découvre avec effroi que l’ application de sa doctrine économico politique passe par un bouleversement violent des institutions. D’où sa thèse : ” Dans tous, les cas il [Tchundjang Pouemi] aura appris que l’application de sa théorie passe par un bouleversement violent des institutions politiques et qu’il aurait du, avant d’ arriver à l’ économie, commencer par uneécole de guerre “.13

Un prophète armé donc pour réaliser l’oeuvre théorique dusavant Tchundjang Pouemi? Ce défi politique requiert violemment l’attention de ses disciples mais reste qu’au plan éthique et philosophique, le discours savant du professeur Tchundjang Pouemi a un bel avenir. Au coeur de ce discours savant se joue le destin historique du panafricanisme aux prises avec la crise actuelle du système néolibéral en proie à des contradictions insurmontables. Tchundjang Pouemi, on l’a vu, avait senti puis pensé les convulsions à l’oeuvre dans le système néolibéral et prescrit pour l’Afrique noire le chemin à suivre : l’union monétaire et politique de l’Afrique. Tchundjang Pouemi partait du rapport maître/ esclave, par quoi le philosophe Hegel pense la rencontre brutale entre le monde occidental et le monde noir. Le système monétaire international perpétue ce rapport tandis que l’Etat français le consacre dans et par sa monnaie qu’elle impose aux Etats francophones d’Afrique : ” La  France, écrit le savant, est, en effet, le seul pays au monde à avoir réussi l’extraordinaire exploit de faire circuler sa monnaie, et rien que sa monnaie dans les pays politiquement libres”.14

Jean Marc Ela part aussi de la dialectique maître/esclave ; il écrit : ” Le véritable drame de l’Afrique c’est que depuis la traite des esclaves, le droit à la dignité et à la grandeur n’a cessé d’être nié et refusé par tous les codes noirs qui se réajustent à chaque étape de l’exploitation dans les nouvelles plantations où le sang des noirs nourri les négriers modernes. Aujourd’hui, après trois siècles d’épuisement d’hommes assimilés à des bêtes de sommes, ceux qui ont contribué à la prospérité de l’occident par leur labeur sont réduits à l’état de mendiants et d’assistés mondiaux dans un contexte où, quand ils ne sont pas traités de toute présence dans les lieux d’inventions où se construit le nouveau monde”15. Pour le savant théologien Jean Marc Ela, le monde fondé sur le rapport maître/esclave s’effondre. Un nouveau monde émerge, surgit sur les ruines de l’ancien monde. La crise mondiale actuelle constitue la figure extrême et brutale de cet effondrement.

Comment l’Afrique noire peut-elle participer à la construction de ce nouveau monde ? Pour l’occident savant, l’ancien monde s’est déjà effondré avec les institutions qui l’ont historiquement façonné. Le philosophe français Bernard Henri Levy note : ” C’est un moment tout à fait extraordinaire. Un monde qui tremble sur ses bases, un système que nous pensions non moins assuré que l’air que nous respirons et qui lui aussi, en quelques jours, perd ses repères, ses évidences etsemble aspiré par le trou noir “16.

Déjà l’écrivain politique français, Claude Imbert évoque l’idée d’une utopie concrète : ” L’utopie d’une gouvernance mondiale exige, pour commencer, une réforme profonde des institutions internationales. Le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale ne disposent pas de pouvoirs suffisants d’anticipation et de pilotage. Les accords de Bretton-Woods sont, si l’on ose dire, démonétisés. Le FMI et la Banque Mondiale ne sont pas les instruments d’une autorité internationale représentative et incontestée”. 17

Si Tchundjang Pouemi découvre dans l’union monétaire et politique de l’Afrique les instruments stratégiques pour participer à la construction de ce nouveau monde, Jean Marc Ela pose comme acteur historique majeur de cette construction le paysan africain. Pour Jean Marc Ela, Théologien, anthropologue et sociologue, le paysan dans le processus de la déconstruction pratique de la dialectique maître/esclave constitue la force historique la plus indocile et la plus indomptable. C’est sur le monde paysan, constitué en bloc historique, qu’il faut partir pour détruire l’Etat post colonial, instrument de domination du système néolibéral.

C’est sur le bloc historique paysan qu’on doit s’appuyer pour bâtir le nouveau monde : ” Si le courage se réveille chez les paysans africains, alors ils vont prendre en main leur vie et grandir ensemble car le paysan qui parle et se met debout cela peut changer le paysage politique, économique et social d’une région. Aujourd’hui, seuls les groupes conscients de leur droit peuvent prendre la parole et dénoncer les atteintes à leur vie. Ce sont ces groupes dont l’Afrique des villages a besoin pour cesser d’être une terre de paria”.18

Avec l’Etat postcolonial le paysan est entré dans une dialectique de la lutte à mort. Il est revenu à Jean Marc Ela de conceptualiser cette lutte : ” Ce qui intéresse l’Etat quand il pénètre dans la brousse c’est de savoir comment contrôler la production paysanne pour son développement. Je procède à une sociologie de la domination que l’Etat exerce sur un groupe social qui produit les richesses dans l’économie africaine. En même temps je montre comment le paysan élabore des stratégies pour échapper aux contrôles que l’Etat exerce sur le monde rural. Dans cette perspective j’analyse les réponses que les paysans apportent à la crise au moment où l’économie officielle est en panne. L’Afrique renaît à partir des villages grâce à un dynamisme des paysans qui font preuve d’une grande créativité dans lesmanières de vivre qu’ils inventent pour relever le défi”19.

Et Jean Marc Ela, l’une des figures extrêmes, sublimes et ultimes de la doctrine de la théologie de libération de s’instituer l’intellectuel organique du pauvre qu’est le bloc historique paysan : ” Face aux défis qui obligent l’homme africain à retrouver sa dignité et sa créativité dans l’histoire en train de se faire, on voit l’urgence d’une théologie de la dissidence permettant aux chrétiens et à l’église de mettre en lumière la crédibilité du message chrétien à partir des situations d’exploitation et d’exclusion qui sont une blessure profonde aux flans de l’humanité contemporaine. Des nouvelles tâches s’imposent aux communautés chrétiennes locales face à l’aggravation des mécanismes de paupérisation et d’oppression dans le pays où le sang de nombreuses victimes crie vers le ciel. Pour rendre compte de l’espérance qui est en nous et du potentiel subversif de l’Evangile de Jésus de Nazareth le moment est venu de nous soumettre au devoir de désobéissance et de résistance contre tout ce qui détruit et avilit l’être humain en Afrique “.20

Désobéissance civile et résistance telle est la séquence éthique à laquelle Jean Marc Ela nous convoque pour briser la dialectique maître/esclave, cette tragédie historique qui rythme et rime la vie du peuple noir depuis cinq siècles. Commentant son ouvrage intitulé ” le cri de l’homme africain ” Jean Marc Ela écrit : ” C’est un ouvrage de théologie de libération à partir du contexte africain. Dans ce livre auquel je tiens beaucoup, je suis parti d’un évènement traumatique : l’histoire du peuple noir est une longue histoire de souffrance et j’en ai fait l’expérience en participant à la vie des Kirdis au Nord du Cameroun “. 21

A l’économiste Tchundjang Pouemi est revenu la tâche théorique de porter au concept le système monétaire international dans lequel se déploie aujourd’hui cette souffrance du peuple noir : ” Les vrais problèmes à l’heure actuelle s’appellent inflation, chômage, déséquilibre de balance de paiements, taux de change désordonnés avec pour corollaires les révoltes, la criminalité, la délinquance, etc. Qui en souffre ? Tout le monde. Leurs foyers ?

Les pays industrialisés. Leurs sources ? La monnaie “.22 Cette thèse du savant Tchundjang Pouemi date de 1980 dans son maître ouvrage ” Monnaie, Servitude et Liberté ” La crise du système néo libéral actuel montre combien Tchundjang Pouemi avait raison et justifie l’urgence de la tâche historique qu’il assigne aux hommes d’Etats africains : bâtir une union monétaire et politique de l’Afrique pour affronter le monde tel qu’il se déployait sous ses yeux attentifs. Le savant avait alors détecté le vice rédhibitoire du système de Bretton Woods dont la crise financière actuelle constitue la figure extrême et ultime. Devant une telle situation, l’occident cherchera à assurer sa croissance en tentant de réformer le système de Bretton Woods : ” Ce dont il s’agit c’est la croissance convergente des pays qui ne sont pas sous développés.

Ensuite seulement, on soutiendra celle de ceux qui le sont, les africains en tête. On créera pour eux des mécanismes particuliers, les fonds fiduciaires, les financements compensatoires et autres stocks régulateurs qui les réjouiront. D’où viendra l’argent ? Mystère. Chiffres à l’appui, les économistes montrent que l’aide économique diminue, elle diminue parce que pour aider il faut avoir ; or, c’est de plus en plus admis qu’aucun pays n’a ; tout le monde cherches “23. Tel est le diagnostic du savant Tchundjang Pouemi. Le remède ? Union monétaire et politique de l’Afrique noire. Que la jeunesse s’empare de cette idée normative et régulatrice, qu’elle en fasse son projet politique, qu’elle s’initie à la science politique et économique et surtout à l’art de la guerre et devient ainsi le prophète armé au sens de Machiavel.

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1 Response for “L’Afrique au G20 : de Tchundjang Pouemi à Jean Marc Ela”

  1. Karim Omer says:

    Tres belle reflexion. J’admire encore nos penseurs et aines de la traine de Tchuidjang Pouemi et Jean Marc Ela. J’ai du profond respect pour eux. Qui avons nous aujourd’hui au Cameroun qui peut nous faire penser ainsi? Je ne vois personne. Peut etre Celestin Monga aurait pu faire l’affaire s’il n’etait pas deja implique au FMI. J’ai peur pour le Cameroun et JE SUIS PEUR pour l’Afrique. Omer

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