“If you have something to say, say it here on cameroonwebnews”

Cameroonwebnews| Site d’information et d’opinions sur l’actualité du Cameroun

Actualités, Opinions, Blogs et Videos sur le Cameroun

“Si vous avez quelque chose à dire, dites le sur cameroonwebnews”

La Libye enquête au Cameroun

Posted by Admin on Sep 14th, 2010 and filed under Featured, Politique. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. You can leave a response or trackback to this entry

« Je sais qui est derrière toute cette affaire. Ce n’est ni un Camerounais, ni un Français. C’est un Arabe qui m’en veut depuis ma nomination à ce poste.» qui est donc cet Arabe ? « Je ne vous en dirais pas plus à l’instant », répond Elajeli. Pourtant, le directeur régional de la compagnie de transport aérien libyenne Afriqiyah est au centre d’une polémique depuis quelque temps. Une affaire qui l’oppose au directeur de la publication du journal Indices,  une publication de nouvelles économiques de l’Afrique centrale.

A l’origine de l’affaire, un article paru dans ce périodique. Le numéro 121 du 05 mars 2010 de ce confrère titre en effet, « Trafic illicite de devises : un libanais inonde le Cameroun de faux dollars et euros.» Et, sont indexés dans ce journal, le Libanais Maged Jaffar, propriétaire d’un salon de coiffure à Bonapriso à Douala ainsi que le Libyen Elajeli, par ailleurs directeur sous-régional de la compagnie aérienne Afriqiyah.

Interrogatoires

Selon les termes de ce périodique, le salon de coiffure dirigé par Maged Jaffar, « d’entrée de jeu, [est] la structure en laquelle s’opère l’achat et la vente de devises, [ce qui] trahit inéluctablement le caractère illicite des opérations y conduites. » des opérations qui, selon la même source, consisteraient en des trafics de fausse monnaie et de drogue. « En effet, au-delà du trafic illicite de devises, les Renseignements généraux, l’auraient (Maged Jaffar, Ndlr) également ciblé pour trafic de drogue.», précise Indices. Des affirmations qui ont conduit l’ambassade de Libye au Cameroun à ouvrir une enquête sur cette affaire qui mobilise jusqu’au ministère camerounais des Relations extérieures.

« C’est vrai que mon ambassade enquête au sujet de cette affaire.» Le directeur de l’agence libyenne laisse tout de même savoir qu’il a saisi son ambassade et les services de police compétents. Ce qui n’a épargné aucune partie de nombreux interrogatoires menés par les services de renseignements impliqués. Mais le Libyen entend connaître les sources du directeur de la publication du journal Indices, raison pour laquelle, il a traîné son Dp au tribunal. Pourtant, une issue semble avoir été négociée par les différentes parties, à travers le droit de réponse et la note de la rédaction publiés par le journal Indices dans sa parution du 30 mars 2010. Il reste néanmoins une zone d’ombre dans cette affaire qui suscite la polémique dans les milieux de la presse et de la politique locaux. Car dans le démenti du journal, Elajeli Musbah Eleasi «s’est avéré totalement étranger à ce trafic.»

Joseph Olinga (Cp)|Mardi 14 Septembre 2010| Le Messager|

Economie – Secteur forestier

Redevance

Certains acteurs au développement ne sont pas très d’accord sur le rôle des comités sensés surveiller la gestion des quotes-parts et sur la répartition de celles-ci.

L’arrêté sur la redevance forestière fortement critiqué

« Nous avons eu des projets d’arrêté que nous avons analysés. Nous avons fait des propositions. J’ai lu en diagonale l’arrêté signé récemment. Et j’ai l’impression que cela n’a pas beaucoup bougé. C’est une pléiade de comités qui sont créés ». C’est en ces termes que le maire de la commune de Djoum dans le Dja et Lobo (région du Sud), s’exprime jeudi 9 septembre 2010 à Yaoundé. Participant à un atelier de réflexion sur l’arrêté 520 et les propositions de révision de la loi forestière, le maire de Djoum ne décolère pas. « La part de redevance qui revient aux communes ne sera plus gérée par le conseil municipal, mais plutôt par un autre comité mis en place avec une définition de ce qu’il faut allouer à l’investissement et au fonctionnement », continue en effet Solomon Nti Mefe, par ailleurs délégué départemental des Forêts pour le Dja et Lobo. D’autres participants à cet atelier, organisé sous l’égide du Centre technique de la forêt communautaire (Ctfc), estiment également qu’il y a des aspects à parfaire dans ce texte.

Signé le 3 juin dernier concomitamment par les ministres des Forêts et de la faune (Minfof), de l’Administration territoriale et de la décentralisation (Minatd) et des Finances (Minfi), l’arrêté 520 fixe les modalités d’emploi et de suivi de la gestion des revenus provenant de l’exploitation des ressources forestières et fauniques destinés aux communes et communautés villageoises riveraines. Ces revenus comportent la quote-part de la redevance forestière annuelle (Rfa), les contributions à la réalisation des infrastructures sociales et économiques, les revenus issus de l’exploitation des forêts communales, et les taxes d’affermage. Le récent arrêté avait été signé pour améliorer son prédécesseur, l’arrêté 122. Mais, assurément il cause quelques problèmes à certains acteurs au développement.

Gestion des quote-parts

Pourtant, dans l’administration camerounaise, on y voit plutôt des améliorations. Selon le directeur des forêts au Minfof, cet arrêté apporte deux grandes innovations. Il y a d’abord la structure de gestion désormais mise au sein des communes, populations riveraines, forêts communautaires. « Nous avons par ailleurs fixé des quotes-parts en terme de fonctionnement au niveau de ces différentes structures de gestion », ajoute Samson Ebia Ndongo. Un exemple : 20% du produit de la Rfa reviennent à la commune de localisation, 20% au Feicom, et 10% aux communautés villageoises riveraines. Et de fait, les comités mis en place ne gèrent pas la Rfa. « Ils sont là pour valider la gestion des ordonnateurs qui restent le maire pour ce qui revient aux communes et aux communautés villageoises », renchérit le directeur des Forêts.

Il y voit plutôt une manière de gérer les revenus issus de l’exploitation forestière dans la transparence. Puisque ces comités sont là uniquement pour participer à l’adoption des œuvres sociales à réaliser et suivent leur évolution. Tout le monde, ou presque, s’accorde au moins sur le fait que cette loi va réduire les écarts de gestion constatés dans le temps en ce qui concerne la redevance forestière. Une avancée qui ne doit pas faire oublier le fait que la loi sur les forêts au Cameroun reste à améliorer dans son ensemble, selon certains experts.

Alain NOAH AWANA


Enhanced by Zemanta

Related posts:

  1. Cameroun : le gouvernement dit avoir ordonné une enquête au sujet du décès du journaliste Ngota Ngota en prison VOA| 23/04/2010| VOA| Le gouvernement s’est prononcé, vendredi, sur le...
  2. Enquête Sur les traces de l’aide du Cameroun à Haïti Le ministre de la Communication et l’ambassadeur du Cameroun aux...
  3. Droits de l’Homme : Amnesty international enquête au Cameroun Deux membres de l’Ong internationale s’entretiendront avec le gouvernement et...
  4. Sourde aux ONG, l’ONU élit la Libye à son Conseil des droits de l’homme AFP| 13 mai 2010| AFP| NEW YORK (AFP) – La...
  5. Cameroun : près d’un tiers des enfants soumis à des travaux interdits, selon une enquête officielle cameroonwebnews.com| 4 Fevrier 2010 |  AFP Environ 28% des enfants...

Related posts brought to you by Yet Another Related Posts Plugin.

Leave a Reply

Advertisement