Force de l’Ordre: Révocation de policiers

B.M.B.| Vendredi 4 Juin 2010 | Mutations|

MM. Njumbe Roland Epié et Tatah Joseph Makia, tous deux policiers, ont été révoqués de ce corps. La décision est du chef de L’Etat qui a pris un arrêté le 31 mai dernier et rendu public hier. L’inspecteur de police de 1er grade Njumbe Roland Epié, numéro matricule 587.613-J «est à compter du 28 septembre 2007, révoqué des cadres de la Sûreté nationale avec suppression des droits à pensions pour : +abandon de poste+, fait constater depuis le 28 septembre 2007», peut-on lire dans ledit arrêté signé du ministre d’Etat Secrétaire général de la présidence.
Laurent Esso indique donc que l’intéressé a droit au remboursement des retenues de 10% pour pension, calculée sur la base de son indice des trois derniers mois. L’alinéa 2 de l’article 2 dudit arrêté ajoute, par ailleurs que, M. Njumbe Roland Epié a également droit «au transport gratuit pour lui-même, son épouse et ses enfants légitimes ainsi que ses bagages, de son lieu de service à sa localité d’origine ».
En ce qui concerne M. Tath Joseph Makia, officier de police 2ème grade 6ème échelon, indice 540, en service à la Délégation générale à la sûreté nationale (Dgsn) du Littoral, à Douala, est révoqué des cadres de la Sûreté nationale sans suspension des droits à pension pour : «indélicatesse et compromissions graves portant atteinte à la considération de la police» ; des faits commis le 21 mai 2003. Intégré dans le corps de la Sûreté nationale le 31 août 1985, ce dernier a droit à une pension proportionnelle.
B.M.B.

Brulée au couteau par sa marâtre
Elle présente des quelque huit blessures sur les deux bras et à la face. Sur les causes de ces lésions, sa mère génitrice nommée Danagai et habitant au quartier Pitoaré, qui vit séparée de son père depuis pratiquement quatre ans raconte toute éplorée. “Informée de ce que ma fille a été violentée par ma coépouse, je me suis rendue à leur domicile mais elle l’avait enfermée dans la maison depuis deux jours sans soins et a refusé de l’ouvrir. Elle ne voulait pas que je me rende compte des blessures de l’enfant. J’ai fait appel au 117 qui a aussitôt accouru et on s’est rendu compte des supplices qu’elle a infligé à ma petite fille”.
Dans le quartier Pont vert où la scène s’était passée depuis le 30 mai 2010, des témoins affirment que la marâtre reprochait la fillette d’avoir vidé la marmite de poisson au feu. Pour la corriger, elle a chauffé le couteau et l’a appliqué sur les bras et le visage de la fillette. Alertés par les cris, nous avons signalé à sa maman”. Les traces de ce supplice, encore fraiches inspirent de la pitié. Ce que confirme le certificat médicolégal dressé le 31 mai 2010 par Dr Ngeng Leonard Woincham de l’hôpital régional de Maroua révèle “de nombreuses blessures aux membres supérieures et à la face par sa marâtre depuis le 29 mai 2010″. Avec une incapacité de 15 jours sous réserve de complications ultérieures.
Rencontrée dans la foulée, la marâtre nommée Mailarmé, qui vit dans la maison paternelle au quartier Pont vert avec le père de l’enfant, le nommé Salé, déclare : “C’est moi qui ait fait grandir cette fillette. C’est une voleuse. […] il fallait que je l’éduque de cette façon”, lance-t-elle imperturbable. Mailarmé séjourne actuellement dans les locaux de la délégation régionale de la police judiciaire en attendant le retour de voyage de son mari et père géniteur de la petite Amine.
J.K.

Surmonter son handicap par l’artisanat
Dans le cadre du Projet d’appui à l’insertion des jeunes artisans de la ville de Yaoundé, l’Ong italienne Coopi-Cooperazione Internazionale basé au carrefour Fouda, à Yaoundé, offre ce jeudi 3 juin une formation en faveur des artisans handicapés sur le thème : « Confiance et estime de soi». Le projet, qui est financé par l’Union européenne, verra par ailleurs la participation de l’association «Good will Cameroon» dont les responsables interviendront comme formateurs. Les travaux se dérouleront d’ailleurs dans les locaux de God Will Cameroun, sis au quartier Mvog-Ada.
Au terme de cette formation, les personnes handicapées devraient de prendre conscience de leur personnalité, de leurs propres valeurs et points de vue et leur impact à la lumière des connaissances tirés des expériences des autres et des enseignements. Ils devront avoir, en outre, une large compréhension des théories sur le counselling, apprendre à aider leurs semblables à développer leur potentiel personnel pour leur développement personnel et à s’améliorer, à disposer des conseils pratiques de base sur la résolution des conflits personnels, la prise de décision et le défoulement par la communication, à savoir exprimer leurs sentiments, leurs idées, et éviter ou résoudre les conflits avec les autres et, enfin, à être à mesure d’exploiter les opportunités/atouts communautaires et personnelles à leur portée.
La présente formation se tient en prélude aux différentes formations pour le perfectionnement technique des artisans handicapées dans les métiers de la couture, l’hôtellerie-restauration, la botterie-cordonnerie, broderie, coiffure, sculpture, vannerie prévues tout au long de ce mois.
B.M.B.