Posted by La rencontre de samedi à Garoua entre les lions indomptables du Cameroun, et les Simbas de la République Démocratique du Congo (1-1) aurait certainement eu plus de gueule et de panache, si les organisateurs avaient eu le courage ou la présence d’esprit soit de faire observer une minute de silence, ou de faire arborer aux lions un brassard noir en hommage au Dr FOFE qui fût avec d’autres, l’un des artisans de la légende et du palmarès de notre équipe nationale. Sous d’autres cieux, c’est une pratique courante de marquer le coup quand un dirigeant sportif décède ; fût ce-t-il de moindre importance, et à plus forte raison quand ce dernier a eu d’éminentes responsabilités.
Cet ancien Ministre de la Jeunesse et des Sports qui vient de décéder à l’hôpital américain de Neuilly en France, est entré dans l’histoire des Lions Indomptables comme le ministre de tutelle sous lequel l’équipe nationale fanion a écrit l’une de ses plus belles pages en finissant ¼ finaliste de la coupe du monde 1990 en Italie. Quand bien même le Ministre FOFE n’était pas sur l’aire de jeu – contrairement aux Roger MILLA, Oman BIYICK et autres – l’on ne saurait lui nier une part importante dans ce résultat. Ceci est d’autant plus vrai que pendant les compétitions internationales, le Ministre des Sport au Cameroun, est en permanence au chevet de l’équipe nationale, avec pour mission de veiller sur elle.
En effet, au Cameroun c’est le politique qui a la responsabilité et la légitimité de garantir la sérénité et la bonne ambiance autour des équipes nationales. Des paramètres qui comptent tout autant que le talent pour la victoire finale en haute compétition. Dans ce pays de près de vingt millions de sélectionneurs, et avec la place qu’y occupe le football, Ce qui n’est pas peu que d’avoir cette responsabilité.
Avec le recul, force est de constater que le Docteur Joseph FOFE a été un bon ministre des Sport si l’on en juge par les résultats obtenus en son temps : une place de ¼ finaliste à la coupe du monde de football, un titre de champion d’Afrique en 1988 au Maroc sans compter qu’il a œuvré pour la toute première élection de Issa HAYATOU comme président de la CAF. Des résultats qu’on n’arrive malheureusement pas près de vingt ans après à égaler tout au moins dans cette compétition majeure qu’est la coupe du monde de football. Ce résultat peut donc être considéré comme un exploit qui vaut aujourd’hui au Cameroun la reconnaissance dans toute la planète, et à l’Afrique, des places supplémentaires en coupe du Monde.
Il se trouve que depuis sa sortie du gouvernement en novembre 1990, le Docteur FOFE a parfois fait l’objet de railleries dans l’opinion public pour ses supposés appels du pied dans le but de revenir aux affaires. Aspiration légitime de la part d’un homme qui avait des compétences et de bons états de service, aspiration d’un homme plutôt humble qui croyait en l’amitié et à ses exigences et finalement, aspiration d’un homme qui avait sans doute perdu de vue qu’en politique il n’y a pas d’ami mais plutôt des intérêts.
Au-delà de la carrière de médecin-dentiste, qu’il a exercé aussi bien à Nkongsamba où je l’ai connu et ensuite à Yaoundé où il s’est révélé comme un grand amateur de sport, le Docteur FOFE avait fini par en transcender l’esprit ; d’abord dans la pratique à travers le cyclisme, ensuite dans le management comme président de la fédération camerounaise de boxe, et enfin comme président de la confédération africaine de boxe. Il est probable qu’en lui confiant le porte feuille des Sports en 1986, Président Biya sait à plus d’un titre que ce sera l’homme de la situation, eu égard à la fois à son parcours au sein du mouvement sportif camerounais et international, et compte tenu de la vielle amitié qui les lie dans la vie et dans la pratique du sport justement.
L’idée d’un hommage ne visant pas loin s’en faut de canoniser l’ancien ministre fût-il ancien séminariste, mais par simple marque de reconnaissance pour ce qu’il a fait pour le sport d’élite à travers les Lions indomptables, pour le sport de masse avec la création des « parcours vita » et enfin pour les dirigeants sportifs avec Issa HAYATOU. Je reste convaincu que c’eu été plus spontané et plus sincère qu’un hommage soit rendu dans la foulée de cette rencontre de Garoua. Cette occasion manquée pose de façon plus générale la question du sort que le Cameroun réserve à ses anciens sportifs. Qui se retirent de la scène dans l’indifférence générale. Dieu merci, l’épaisseur du docteur FOFE l’en préserve.
Philippe NGAMOU
Conseils en communication
Producteur Audiovisuel
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RENDEZ HOMMAGE QUAND ON A UNE OPPRTUNITE DE LE FAIRE! ET IL Y EN AVAIT UNE A GAROUA.
C’était certes l’occasion idoine pour que les Lions indomptables se réconcilient avec leurs supporters, hélas ! La magie du sport a opérée autrement. C’était également l’occasion de faire taire la polémique grandissante au sujet de la non sélection de certains joueurs. Gardons tout de même espoir, nous avons des joueurs de talents qui ne demande que quelques matches ensemble pour atteindre la maturité.
Je suis surprise par moment, vous accusez Paul Biya qu’il ne travail pas, mais vous reconnaissez implicitement que c’est lui le facteur déclencheur de toute action. Comment peut-il donc le faire s’il ne travail pas ? C’est à la fédération ou au ministère de décider s’ils veulent rendre hommage à un ancien ministre des sports. Ce qui est évident, c’est que l’ambassadeur Fofé recevra les hommages du gouvernement dû à son rang et ceux du Chef de l’état.
Madame Pierrette,
c’est exactement ça le problème. Biya ne travaille pas, il ne fout même rien. Tous ces serviteurs de ministres doivent toujours attendre un ordre qu’il ne donne pas. Et comme il n’y a pas d’ordre et ces executants manquent de leadership, alors le pays reste sur place. Prendre une décision d’oberver une minute de silence est de coutume partout dans le monde pour honorer la mémoire d’un personnage qui a rendu service dans un domaine particulier, pour le cas présent le football. il est donc de bonne guerre que cet hommage lui fut rendu. Nos dirigeants ne comprennent rien à la notion de galvaniser un peuple autour d’une cause ou d’un évènement. Des adultes qui attendent le ok de papa pour aller faire pipi. Et bien, ils pissent dans leur cullote ma chère. Et voila le peuple n’a même pas le droit de nettoyer par peur de reprimande. Le Chili doit nous donner à tous une leçon.
Mr Ngamou, permettez moi de vous remercier pour cet article. Je n’ai pas connu Mr Fofe comme vous,mais votreremarque est très pertinente.
Sachez que vous reflessissez plus vite que la marmaille qui nous gouverne ici. ces soit-disant ministres ont peur de biya. même leur propre ombre leur donne la chair de poule.
pour rendre hommage à un ancien ministre des sports, il faut demander à biya.
pour donner un brassard noir pour marquer l’occasion, il faut appeler biya.
pour observer une minute de silence, on doit appeler biya.
pour que notre président de la fecafoot nous dise ce qui s’est passé en AdS, il faut appeler biya.
biya ne reponds pas, il est à l’intercontinental de Genève.
pour prendre 45 millions de nos francs, aha, l’homme est pre,ier sur la liste et muet.
Michel Zoah qui nous traine Milla à Garoua comme chef de la délégation, ce dernier ne pouvait pas penser à cet hommage. Lui non plus ne nous pas encore fait part des documents qu’ils disaient avoir sur Iya Mohammed. Il a été englué dans la corruption et le silence.
En tout cas quand tout ce monde ce regarde devant un mirroir le matin, je ne sais pas ce qu’il pense que l’histoire dira d’eux. FOFE est parti, Vive FOFE. nous retiendrons qu’il a emmené léquipe du Cameroun en Italie, laquelle est arrivée en 1/4 de finale.
Pour Iya Mohammed, nous retiendrons qu’il est devenu muet à son retour de la coupe du monde 2010. il volé 45 millions de Fcfa…il a, il a…. que des echecs avec les Lions. Même dans son fief, son équipe n’a pu marquer un but. Iya Mohammed fait une faveur au camerounais; demissione. tu es le pire des diregeants de cette équipe que le Cameroun ait jamais eu. Mr le Ministre pensez à rendre hommage à votre prédecesseur. votre tour viendra,tout se paye ici sur le paradis terrestre.