L’étude de rentabilité du port de Kribi exigée

Le ministre de l’Economie, Louis Paul Motazé, a présidé hier mercredi, 28 juillet 2010 à Yaoundé, la huitième réunion de concertation entre l’administration du projet de construction du port en eau profonde de Kribi, les partenaires privés présélectionnés dans le cadre de ce projet et les entreprises en charge des investigations pour l’acquisition des données techniques des sites portuaires, ainsi que les bureaux d’études en charge de l’élaboration du dossier technique des ouvrages à construire. Au sortir de cette réunion à huis clos, le ministre de l’Economie a confirmé que les travaux de construction de cet ouvrage seront entamés avant la fin de cette année.
Mais avant cela, il va falloir boucler les études d’impact environnemental, que les bailleurs de fonds de ce projet continuent d’exiger avant le premier coup de pioche sur les différents sites qui vont abriter les terminaux du port en eau profonde de Kribi. A en croire le ministre Motazé, outre l’étude d’impact environnemental, les bailleurs de fonds impliqués dans le projet souhaitent également que le gouvernement camerounais réalise une étude de rentabilité de cet ouvrage, qui va permettre aux grands bateaux d’accoster au Cameroun.

Le Cameroun s’approprie le pacte mondial
«C’est l’un des instruments les plus puissants que le monde a mis en place pour combattre le chômage». C’est ainsi que le directeur général du Fonds national de l’Emploi (Fne), Camille Mouté à Bidias, présente le pacte mondial pour l’Emploi adopté en juin 2009 par l’Organisation mondiale du travail (Oit), au lendemain de la crise économique qui a secoué la planète. C’est ce document que le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop) a invité les différents acteurs des questions de l’emploi à s’approprier mardi dernier à Yaoundé, au cours d’un atelier.
En ouvrant les travaux au palais des Congrès, le ministre Zacharie Pérévet a convié les participants à l’atelier d’appropriation du pacte mondial pour l’emploi, à se servir de cet engagement des pays membres de l’Oit pour «jeter les bases d’un véritable pacte national pour l’emploi». Lequel pacte rentrera en droite ligne des objectifs du pacte mondial, à savoir : «maintenir les femmes et les hommes dans leur emploi, dans toute la mesure du possible, soutenir la création des emplois et promouvoir les investissements dans les secteurs à forte intensité d’emploi, faciliter le retour rapide à l’emploi et remédier à la déflation salariale, doter les travailleurs de compétences dont ils auront besoin aujourd’hui et demain… »

Les statistiques du Cameroun se modernisent
Des responsables de l’Institut national de la statistique (Ins) et les représentants des administrations publiques utilisatrices des statistiques officielles du Cameroun sont réunis depuis mardi dernier à Douala. C’est dans le cadre d’un atelier de quatre jours dont l’objectif est d’actualiser les nomenclatures actuellement en vigueur au Cameroun dans le domaine de la statistique, afin d’arrimer ces dernières à celles des Etats membres d’Afristat. Ces nouvelles nomenclatures qui prennent en compte les mutations technologiques et l’évolution de l’économie mondiale, ont été rendues officielles, apprend-on, par le Pm en 2004.
Le séminaire de Douala, qui est financé par le Programme de renforcement des capacités des structures de contrôle du Cameroun (Casc), vise principalement, apprend-on, à «sensibiliser les différentes administrations à l’intérêt de ces nomenclatures, faciliter l’appropriation de l’utilisation des nomenclatures adoptées par les administrations invitées à l’atelier, adopter la structure des nomenclatures en rapport avec les nomenclatures des niveaux supérieurs (celles internationales et celles d’Afristat)… »
B. R. M. |29 Juillet 2010|Mutations|