“If you have something to say, say it here on cameroonwebnews”

Cameroonwebnews| Site d’information et d’opinions sur l’actualité du Cameroun

Actualités, Opinions, Blogs et Videos sur le Cameroun

“Si vous avez quelque chose à dire, dites le sur cameroonwebnews”

L’auteur de l’Antecode relâché

Posted by Admin on Mar 18th, 2010 and filed under Featured, Politique. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. Both comments and pings are currently closed.

Par lemessager | Jeudi 18 mars 2010 | Le Messager

Après 9 jours de détention dans les cellules de la Légion de gendaremerie du Littoral et à la PJ il respire à nouveau l’air de la liberté depuis mardi 17 mars 2010. Accusé de , Bertrand Téyou, auteur de , un livre qu’il a dédicacé le jeudi 4 mars 2010 au siège du MANIDEM, comparaîtra libre demain 19 mars au tribunal de première instance de Douala-Bonanjo. Malgré quelques stigmates de sa détention, l’intéressé se montre plus déterminé que jamais. C’est presque avec sourire qu’il évoque son arrestation qu’il n’oubliera pas de si tôt. Laquelle s’est déroulée dans la journée du 8 mars 2010. Ce lundi alors que les femmes achevaient le défilé sur la place de l’UDEAC et qu’un camion achevait sa course dans les eaux du Wouri, il est arrêté à la rue Mermoz à Akwa.

«Dès que j’ai garé ma voiture, des gendarmes m’ont accosté et m’ont demandé gentiment de les accompagner à Bonanjo. Il y avait un commandant avec six barres dont quatre en or, quatre commandants de brigade que j’ai pu identifier, neuf gendarmes et six autres personnes en civil. Ils m’ont ensuite conduit à la légion de gendarmerie du Littoral», se rappelle-t-il. Accusé d’avoir confectionné des tracts appelant les citoyens à paralyser le Cameroun comme le fit Mboua Massok pendant les emeutes , il est interrogé jusqu’à une heure très avancée de la nuit. Les questions de ses bourreaux tournent autour de la nature, l’origine et l’objectif final des tracts, son récent séjour à Yaoundé, ses relations avec Mila Assouté, ses ambitions politiques, l’origine de ses ressources financières et ses potentiels soutiens à l’extérieur.

Victimes collatérales

«J’ai décliné tout ce que j’ai fait à Yaoundé, les gens que j’ai vus, les membres de la famille à qui j’ai rendu visite, l’hôtel où j’ai dormi. Ils ont vérifié et ont vu que j’ai raison. L’interrogatoire a duré de 14 heures jusqu’à 2 heures. J’ai dit que je n’ai aucune ambition politique si ce n’est celle de servir mon pays, que je n’ai aucun soutien à l’extérieur et que Mila Assouté ne faisait pas partie de mon carnet d’adresses, que mon argent ne provient que de la vente des livres», explique-t-il. Parlant des livres, une perquisition a été effectuée en sa présence à son domicile à Akwa. «A un moment, l’enquête s’est arrêtée. Nous sommes allés chez moi et ils ont pris les 94 livres de l’Antécode Biya qui restaient, ainsi que tous les tracts. Ce sont les syndicalistes avec qui je travaillais qui ont vendu la mèche selon laquelle je prépare un mauvais coup avec les tracts qui vont bientôt inonder la ville, alors que je me bats pour une noble cause. La grève était prévue pour le lundi 15 mars».

Bertrand Téyou, ne sera pas seul à subir les foudres des enquêteurs. Deux victimes collatérales l’accompagnent dans ce calvaire : l’imprimeur des tracts et un jeune qui avait eu la mauvaise idée de porter ce jour-là, un tee shirt aux images de l’Antécode.

Conditions de détention

Dans les tracts querelés, Bertrand Teyou essayait de sensibiliser l’opinion publique sur la nécessité de baisser les prix des hydrocarbures. «En opérant des investigations auprès des différents opérateurs qui interviennent dans la production des hydrocarbures, on constate des mouvements douteux sans lesquels l’essence pourrait coûter 395 francs le litre sans nuire à l’économie. Compte tenu de l’attitude du gouvernement qui reste indifférent aux dérives et aux souffrances, un réveil citoyen s’impose». Tel est le cri d’un homme qui ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.

Selon ce dernier, c’était à refaire, je le referai avec joie car le peuple est abandonné. Il y a d’autres secteurs de la vie qu’il faut toucher. Le Cameroun est un pays riche mais les populations souffrent. C’est un paradoxe. Si Bertrand Téyou dit n’avoir pas été violenté pendant tout son séjour dans les cellules de la légion de gendarmerie et de la police judiciaire du Littoral, il se plaint des mauvaises conditions de détention. . Au moment où les enquêtes se poursuivent et qu’il se dit suivi, il est attendu au tribunal ce 19 mars 2010 pour répondre des faits qui lui sont reprochés.

Etame Kouoh

Related posts:

  1. Répression: L’auteur de l’Antécode Biya arrêté Par lemessager | Mardi 9 mars 2010 | Le Messager...
  2. Opération pays mort : l’auteur de « l’Antécode Biya » fait – il les frais ? Par lemessager | Mercredi 10 mars 2010 | Le Messager...
  3. Abus : La police saute sur «L’Antécode Biya» Aristide Ekambi (Stagiaire)| 12/11/09 | Mutations Prévue hier à Douala,...

Related posts brought to you by Yet Another Related Posts Plugin.

Comments are closed

Advertisement