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Paul Atanga Nji règle ses comptes

Posted by Admin on Sep 25th, 2010 and filed under Politique. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. You can leave a response or trackback to this entry

Une décision nº 008 du 31 août 2010, signée de Atanga Nji Paul, président de la section RDPC de la Mezam I, met en place un bureau intérimaire chargé de conduire les activités de l’organisation spécialisée OJRDPC dans cette section. Ce bureau fort de 12 membres sera piloté par Mofor Linus Nji. Ce communiqué diffusé la semaine dernière sur les antennes de la CRTV Bamenda et repris dans un tabloïd de la place précise : « Cette décision fait suite au vote de déchéance administré par les membres du bureau au président de la section OJRDPC (Manju Ernest Chi Ndlr) ». Cette déchéance rapporte le communique, est la résultante de « multiples activités illégales et anti-parti, initiées par le président sortant de l’OJRDPC ».
Tout porte à croire à une instrumentalisation du président de section RDPC Paul Atanga Nji dont les rapports avec le président Manju Ernest Chi de l’OJRDPC sont tumultueux depuis belle lurette. Contacté plusieurs fois pour une éventuelle réaction sur son limogeage, Manju Ernest nous a donné deux rendez-vous qu’il n’a toujours pas honorés. Est-ce un signe de culpabilité ou de défection ? Toujours est-il que Manju Ernest Chi rapportait dans les colonnes du Messager (n° 2823 du 26 mars 2009) que leur différend remontait à la réorganisation de la section, en prélude au double scrutin de 2007 : « Le président de section RDPC de la Mezam I m’avait approché peu avant les élections de réorganisation afin que je retire ma candidature au poste de président de la section OJRDPC, au profit de son candidat, un certain Denis Ngong. J’y ai opposé un refus catégorique », expliquait alors Manju Ernest Chi. Depuis lors, ces deux personnalités de premier rang du parti des flammes dans la Mezam I ont cultivé un désamour et se regardaient en chiens de faïence.

Atanga Nji Paul, ignorait pratiquement Ernest Chi dans l’organisation de toute manifestation de la section RDPC à Bamenda. Et la goutte d’eau qui a débordé le vase remonte à la visite de 38 présidents de section OJRDPC du Nord-Ouest, rendue le 2 février 2009 à Zacchaeus Forjindam, écroué à la prison de New Bell Douala depuis le 8 mai 2008. Une initiative qui était coordonnée de bout en bout par Manju Ernest Chi qui estimait que c’était pour eux une manière de consoler M. Forjindam en ce moment de détresse. Une marque de reconnaissance « pour les innombrables contributions qu’il (Forjindam) nous apportait de temps en temps quand il était aux affaires », affirmait fort opportunément Manju Ernest Chi.

On se souvient qu’à la suite de cette visite, Manju Ernest Chi avait été cuisiné pendant neuf heures d’horloge par le délégué régional de la Sûreté nationale pour le Nord-Ouest Dr. Jean Louis Messing. Le dossier a été classé jusqu’au 31 août dernier lorsque Ernest Chi a été limogé de la tête de la section OJRDPC.

Focal: Un limogeage anti-statuaire

A la lecture de l’éclairage de Charles Ateba Eyene dans son livre intitulé : RDPC le guide de la militante et du militant d’après les textes de base en vigueur, on a l’impression que la déchéance dont est victime Manju Ernest Chi ne tient pas la route. S’il est vrai que le titre V des statuts, précise ce guide, stipule dans son art 83 que « les fautes commises par les militants, les responsables à tous les niveaux, les membres du comité central, les membres des bureaux des organisations spécialisées, les militants occupant les fonctions de commandement sont sanctionnées », il n’en demeure pas moins que cette sanction doit être prononcée par la commission de discipline du comité central qui est saisie des dossiers afférents.

Tout porte à croire que cette commission qui se prononce toujours en dernier ressort, même pour les affaires qui lui sont soumises directement (art 86) n’a pas été saisie. Sauf à soulever l’exception de l’Art 87 qui dit que nonobstant les règles édictées plus haut, le comité central peut se saisir d’office de toute infraction à la discipline du parti et décider soit de sanctionner lui-même, soit de renvoyer les fautifs devant la commission de discipline ou devant un organe de base du parti.

La question qui taraude les esprits est celle de savoir si ce préalable a été respecté. Rien n’est moins sûr.

Essomba Franck| Samedi 25 septembre 2010 | Le Messager


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