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Emmanuel Mukam : Nos communes souffrent d’un manque de personnels

Posted by Admin on Oct 7th, 2010 and filed under Régions. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. You can leave a response or trackback to this entry

Le maire de la commune de Bamendjou propose que le Centre de formation pour l’administration municipale (Cefam) en forme davantage.

Comment votre commune vit-elle les premiers transferts de compétence et de ressources en matière de décentralisation ?
Pour le moment, comme l’a dit le ministre d’Etat en charge de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (Minatd) au cours d’un séminaire organisé récemment à Bafoussam, c’est des essais qu’on fait. Les premiers pas sont très importants. Nous devons les maîtriser. On ne peut pas encore dire que c’est une réussite à 100%. Quand on parle par exemple de paquet minimum, l’argent y affecté n’est pas dans les caisses de la commune, c’est au trésor public. Ce n’est pas nous qui avons déterminé où installer une école et autres, c’est l’administration publique. Mais, nous ne crachons pas sur ce qui a été fait. Nous le prenons à deux mains, parce que, si en réalité on nous transférait tout cela, j’allais avoir quelques difficultés comme maire. Surtout que nous avons encore besoin de moyens humains pour aller jusqu’au bout. Il faut former en même temps le personnel pour nous accompagner. Dans le fonctionnement quotidien, beaucoup de communes souffrent du manque de personnels qualifiés. C’est pour cela que nous suggérons que le Centre de formation pour l’administration municipale (Cefam) soit restructurer pour former des cadres chaque année.

Qu’est ce qui explique le réveil actuel de la plateforme santé mise sur pied dans votre commune avec le partenariat de l’Ong Zenü Network ?
Je crois que l’actualité l’indique très bien. Je ne voudrais pas revenir sur l’épidémie de choléra qui s’est un peu installée dans certaines régions du Cameroun. Quand j’ai écouté toutes les informations là-dessus, j’ai pensé à ce que notre commune a fait avec le concours des partenaires au développement. Malheureusement, nous avons passé une année à faire des recherches pour voir comment nous devrions continuer à redynamiser cette plateforme [visant l’amélioration de l’offre en santé]. Pour ce faire, le conseil municipal de la commune de Bamendjou a adopté une délibération pour pouvoir la mettre sur pied, après son animation 2008. La rencontre du 1er octobre 2010 nous a permis de rassembler tous les leaders sociaux, impliqués dans le domaine de la santé à Bamendjou. Afin de créer un réseau pour s’occuper non seulement de la santé, mais être en mesure de mieux porter la décentralisation. Le choléra nous a réveillés et nous nous sommes en train de travailler.

Vous avez procédé à la même occasion à la remise du paquet minimum aux responsables des écoles publiques. Combien ça a coûté ?
Le paquet minimum est financé par le ministère de l’Education de base. Il a coûté près de 4,5 millions de FCFA, pour couvrir les 26 écoles que compte notre arrondissement. Ces écoles sont opérationnelles dans les quatre groupements que sont Bahouan, Bameka, Bangam et Bamendjou.

Vous avez évoqué une plateforme agriculture et éducation. Quels sont les problèmes qu’elle viendra résoudre ?
Ça va apporter autant que la plateforme santé, si non mieux. En ce sens que le transfert des compétences de première génération en matière de décentralisation, concerne beaucoup plus l’éducation de base. Nous n’étions pas autant prêts dans ce secteur-là comme en matière de santé. Nous pensons que pour demain, ce transfert peut être plus poussé. C’est des secteurs à explorer. Et si nous avons déjà une plateforme dans les deux secteurs, vous comprenez bien que nous nous serons bien préparés. Nous pourrons utiliser à bon escient les produits et moyens mis à notre disposition. On prépare l’avenir avec l’éducation. Quant à l’agriculture, c’est notre source de ravitaillement et de vie.

Propos recueillis par Michel Ferdinand |Jeudi 7 Octobre 2010|Mutations|


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