Côte d'Ivoire: Ouattara dans la tourmente - Son ami Viktor Bout | Cameroonwebnews| Site d’information et d’opinions sur l’actualité du Cameroun

“Dis-moi qui tu fréquentes et je te dirai qui tu es”, dit l’adage. Qui, dans le cas spécifique de Ouattara, le mentor du Rdr et du Rhdp, semble chaque jour se vérifier un peu plus. En effet, nous l’écrivions il y a environ trois semaines que l’avion immatriculé N436 JW qu‘utilise Ouattara pour sa campagne électorale est la propriété d’une compagnie aérienne sud africaine dénommée Interair dirigée par David Tokoph.

Ce David Tokoph est un Américain d’origine juive qui co-dirige une autre société Seagreen avec son ami Viktor Anatolievitch Bout, grand trafiquant d’armes russo-israélien, surnommé “le marchand de la mort”. Viktor Bout arrêté en Thaïlande, vient d’être extradé vers les Usa pour terrorisme où il sera jugé par le tribunal pénal pour la Sierra Leone qui juge actuellement Charles Taylor.

Viktor Bout est cité dans les conflits en Sierra Leone, au Liberia, en Angola, en Rdc, au Soudan Des sources dignes de foi ajoutent à cette longue liste des méfaits de Viktor Bout, la Côte d’Ivoire où le marchand de la mort aurait approvisionné en armes les hommes de Ouattara. Voici donc, en abrégé, l’ami d’Alassane Ouattara et de David Tokoph, le propriétaire de l’avion de la compagne présidentielle du représentant du Rdr.

Nous ne cessions d’attirer l’attention des Ivoiriens sur le danger que représente Ouattara pour la Côte d’Ivoire en mettant en relief ses accointances avec les mafieux.

En voilà encore une preuve de la dangerosité de Ouattara qui, après les milieux d’argent sale, s’est lié d’amitié avec les vendeurs d’armes et les faiseurs de rébellions.

C’est à cet homme que Bédié veut vendre la Côte d’Ivoire. Le danger est vraiment imminent et les Ivoiriens doivent réagir pour lui barrer la route. La première guerre imposée à la Côte d’Ivoire avec des armes sophistiquées trouve jour après jour une explication dans les amitiés de Ouattara avec les marchands de la mort. Et la Cour pénale de justice devrait jeter un coup d’oeil du côté d’Abidjan parce que “nul crime ne doit rester impuni”.

Franck Dally | 22 Novembre 2010|Notre Voie (Abidjan)