Posted by Jacques Théodore Balima | 10 Février 2010| Fasozine (Ouagadougou)
Lawson Latevi Georges, de l'Union des forces du changement (UFC)
Le président du Faso, Blaise Compaoré, a eu une journée chargée hier mardi 9 février 2010. Il a reçu, tour à tour, les protagonistes de la crise togolaise, le représentant des Nations unies en Guinée chargé de la réforme de l’armée, le général Lamine Cissé et le ministre tunisien des Affaires étrangères, Karmel Morjane. L’opposition togolaise a demandé le report de l’élection présidentielle du 28 février afin de trouver des solutions à certains problèmes liés à l’organisation de cette élection.
A trois semaines de l’élection présidentielle, les protagonistes de la crise togolaise ont rencontré ce mardi 9 février 2010 le facilitateur, Blaise Compaoré. L’objectif de cette rencontre était d’aplanir les divergences qui jalonnent le processus de sortie.
Trois étaient inscrits à l’ordre du jour de cette rencontre : la révision des listes électorales, traçabilité et l’authentification des bulletins de vote.
«Certaines régions ont connu des déficits d’électeurs, d’autres, une augmentation anormale observée par tout le monde», a dit Lawson Latevi Georges, de l’Union des forces du changement (UFC). L’opposition a donc demandé la reprise de cette opération. Elle juge que les listes comportent de près de «82 000 électeurs supplémentaires». En effet, a renchéri M. Lawson, «dans certaines régions, alors que la progression normale de la population est de 2,4% par an, la progression des électeurs était dans ces mêmes régions de 20 %». Aussi, l’opposition a souhaité que les contestations légales puissent se faire avant le début de la campagne électorale au cas où la révision des listes électorales n’allait pas être reprise.
Sur les deux autres points- traçabilité et l’authentification des bulletins- la délégation de l’opposition togolaise a également relevé un certain nombre de griefs.
