Finances publiques : Les comptables de l’Etat réexaminent leurs méthodes de travail

Écrit par B-O.D. |Vendredi, 23 Avril 2010| Le Jour|

Un séminaire se tient depuis hier à Yaoundé pour vulgariser la nouvelle nomenclature des comptes du Trésor. La cérémonie de lancement des séminaires régionaux sur la nomenclature des comptes du Trésor s’est tenue hier à Yaoundé dans les locaux de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam). Les responsables du ministère des Finances et ceux da la direction générale du Trésor et de la Coopération financière et monétaire, notamment les comptables, se réunissent jusqu’à ce jour pour débattre du thème : « Reporting comptable et gestion de la trésorerie ».

D’après les responsables de la direction générale du Trésor, ce séminaire « s’inscrit dans la dynamique de modernisation de notre administration dont la tenue de la comptabilité et la gestion de la trésorerie occupent une place de choix ».

Le gouvernement, dans le cadre de la loi des finances pour l’exercice 2010, a autorisé pour la première fois le Trésor public à recourir à un emprunt obligataire à hauteur de 200 milliards de francs Cfa pour le financement des projets structurants. Pour que cette expérience se passe sans heurts, les responsables de la direction générale du Trésor affirment que deux préalables majeurs doivent être réunis à savoir, une production des états financiers sincère, exhaustif et donnant une image fidèle des opérations exécutés par les comptables et une gestion active et dynamique de la trésorerie. Ces préalables sont l’essence du séminaire organisé. Les comptables seront édifiés sur les innovations de la nomenclature des comptes du trésor ou encore sur les nouvelles instructions comptables.

Ce séminaire intervient quatre mois après le début de l’exercice comptable et au lendemain de la tenue du colloque international des services du Trésor qui s’est tenu du 09 au 12 mars 2010. Au cours de cette rencontre, les participants sont parvenus à la conclusion selon laquelle les modes de financements actuels du budget du Cameroun ont montré leurs limites. Ils ont donc conseillé de mettre en place les modes de financement alternatifs par l’intervention directe du Trésor sur les marchés financiers.