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Polémique autour des admissibilités à l’Iric

Posted by Admin on Dec 24th, 2009 and filed under Featured. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. Both comments and pings are currently closed.

Par Justin Blaise Akono| 24 décembre 2009 | Mutations

Institut des Relations Internationales du Cameroun - Le quotiden Mutations

Le président de la Comicodi, Shanda Tomne, dénonce la tribalisation des résultats. Le Minesup récuse ces allégations.

Une commission indépendante crie à la corruption et le Minesup donne sa position.

Les épreuves orales au concours d’entrée au cycle de Master Professionnel en relations internationales, filière diplomatie à l’Institut des relations internationales du Cameroun (Iric) se déroulent depuis lundi dernier et s’achèvent ce jeudi, pour les retardataires, sur le campus d’Obili. Et pourtant, bien avant que ne se tiennent les délibérations, une polémique enfle.
Le président de la Commission indépendante contre la corruption et la discrimination, Shanda Tonme a saisi le ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup) par une correspondance hier mercredi 23 décembre pour lui faire part des «Contestations véhémentes des résultats d’admissibilité». «De façon unanime, les citoyens expriment leur colère contre ce qu’ils considèrent comme une autre preuve de la pratique du tribalisme, de l’équilibre fondé sur un nivellement par le bas, et de la tricherie accompagnée de la promotion par tous les moyens honteux des valeurs douteuses au détriment des compétences et des mérites», écrit Shanda Tonme.

Ses statistiques lui permettent d’avancer que les admis sont majoritairement de la région du chef de l’Etat (Sud, Centre, Est) et de celle du directeur de l’Iric, totalisant 65%. Ce qui l’amène à penser qu’il «est légitime de penser que les manipulations interviennent dans la transcription des notes, de façon à présenter de parfaits cancres comme des vaillants premiers». Shanda Tomne indique que la commission se fait «le véhicule des protestations auprès de l’autorité gouvernementale en charge de superviser cet établissement, et en désespoir de cause déclare qu’elle se fait aussi le témoin de l’histoire sur les dégâts d’une politique de sabotage à très brève échéance, de l’influence du Cameroun dans le monde».

Contradiction
A l’Iric, c’est une tempête dans un verre d’eau. Même si le directeur, Narcisse Mouelle Kombi, en route pour le ministère de l’Enseignement supérieur ne s’est pas montré disponible, certains responsables ont plutôt indiqué, sans grand intérêt que Shanda Tomne faisait de la gesticulation et que l’Iric n’était pas la bonne porte car, «le patron, c’est le ministre de l’Enseignement supérieur. C’est à lui qu’il faut s’adresser», a conseillé un responsable de l’Iric, qui n’a pas voulu aller au-delà, notamment en ce qui concerne le déroulement de la partie technique. Notamment les épreuves écrites, les admissibilités, etc.

C’est effectivement au Minesup que le président de la commission indépendante contre la corruption et la discrimination trouve son premier et unique contradicteur. D’entrée de jeu, Jean Paul Mbia, le responsable de la communication, à l’insu du Minesup, souligne que, chaque fois qu’il y a un concours et que des noms des enfants de hautes personnalités s’y retrouvent, il y a problème.

Il appuie son argumentaire avec des chiffres : 1647 candidats pour 103 admissibles dont 25 candidats professionnels et 7 étrangers. «Le concours a été très serré et sélectif au regard du nombre des places. Le résultat est très faible : 10%, en deçà des standards internationaux codifiés par l’Unesco, qui exige 30%», argumente Jean Paul Mbia pour qui ce concours a été d’un très haut niveau. En prime, il a été supervisé par les meilleurs experts, avec des candidats camerounais titulaires qui de la Maîtrise, qui de Dess et en provenance de Paris en France.

«C’est un débat spécieux, tribalisant et tribal. Qu’il attende les résultats pour mieux en juger. D’ailleurs c’est un concours transparent et il pourra accéder aux procès verbaux des résultats», martèle Jean Paul Mbia. Lorsqu’il est interrogé sur les 65% des admissibles originaires des régions du Centre, du Sud et de l’Est, il répond : «Lorsque 200 des 300 candidats admis en première année de l’Ecole nationale Polytechnique sont originaire de l’Ouest, Shanda Tomne n’écrit pas. Lorsque 90% des admis à l’Ecole nationale supérieure annexe de Bambili sont originaire des régions anglophones, Shanda Tomne n’écrit pas. Est-ce un comportement scientifique pour quelqu’un qu’on respecte?», S’interroge le responsable de la communication du Minesup. En somme, «nous sommes prêts pour en débattre», a lancé le Celcom du Minesup.

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