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Le cinquantenaire de Jeune Afrique

Posted by Admin on May 23rd, 2010 and filed under Politique. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. You can leave a response or trackback to this entry

Jean Francis Belibi| Dimanche 23 Mai 2010| Mutations|

Le spécial de l’hebdo panafricain place la commémoration sous le prisme de l’antagonisme Ahidjo-Biya.

C’est la 7e édition de la série lancée par l’hebdomadaire panafricain basé à Paris depuis le début de l’année et qui porte sur les célébrations des cinquantenaires des indépendances des 17 pays africains ayant accédé à la souveraineté internationale en 1960. La parution en ce qui concerne le Cameroun coïncide avec les cérémonies organisées pour la circonstance cette semaine. Le dossier conduit par le directeur de la rédaction François Soudan s’ouvre sur un constat qui est connu de tous ou presque: “Deux chefs d’Etat pour un demi siècle d’indépendance. Vingt deux ans avec Ahmadou Ahidjo, vingt huit, ou presque, avec Paul Biya. Ainsi peut se résumer l’histoire du Cameroun contemporain”.

Deux hommes à qui tous les Camerounais “savent gré… d’avoir maintenu la paix et l’unité”, même si de l’avis du rédacteur “la plupart (des Camerounais ndlr) souhaitent qu’une possibilité d’alternance soit à tout le moins envisageable en 2011, date de la prochaine élection à la magistrature suprême. Ils le disent, mais ils le redoutent, tant cette perspective s’apparente à un saut dans l’inconnu”. Pourtant JA croit savoir qu’au moment où notre pays célèbre cette semaine à la fois le cinquantenaire de l’indépendance et le 38e anniversaire de l’avènement de l’Etat unitaire, que les batailles que se livreront les acteurs politiques de demain se situent sur le terrain du social et de la lutte contre la pauvreté, dans un contexte qui est pour le journal, celui d’”un vrai redémarrage de l’économie et une augmentation palpable du niveau de vie des Camerounais”.

Ahidjo le paria

Pourtant à la lecture, l’enquête de Jeune Afrique apparaît comme l’illustration de l’antagonisme qui a toujours opposé les deux présidents de la République de l’histoire de notre pays, et ce, plus de vingt ans après la disparition de Ahmadou Ahidjo. “Son fantôme ne hante plus sa mémoire”, peut-on lire en ce qui concerne Paul Biya. Un homme qui selon le journal a toujours su tirer profit des “cassandres et des rumeurs”. “Etre sous estimé a longtemps été l’une de ses cartes maîtresses. Il a … une mémoire de pachyderme”. Et de reprendre une déclaration du chef de l’Etat dans les colonnes du journal en 1999.

“On ne me donnait, au départ, que six mois de survie et, dans le fond, on n’avait pas tort. Toute la sécurité avait été mise en place par mon prédécesseur et lui était dévouée. “Comment osez-vous dormir ici?” s’inquiétaient mes amis. Vous voyez, j’ai survécu. Mais je n’ai pas la mémoire courte. Je sais très bien qui pendant ces seize dernières années a parié contre moi. Un antagonisme qui prend ensuite des allures de querelles entre les héritiers de Ahmadou Ahidjo et le tenant actuel du pouvoir. Par médias interposés bien sûr. Le journal n’hésite pas à rappeler les nombreuses sorties de l’ex première dame Germaine Ahidjo “Je demande une seule chose: la réhabilitation d’Ahidjo. Je ne l’ai jamais demandé directement à Paul Biya, mais je l’ai dit dans des interviews”.

Ce qui ne semble pas de l’avis de l’actuel président de la République dont le journal de Béchir Ben Yahmed rappelle la position à cette question énoncée dans un entretien accordé à France 24 en octobre 2007 “Le rapatriement est selon moi un problème familial. Si la famille de mon prédécesseur décide de faire transférer les restes du président Ahidjo, c’est une décision qui ne dépend que d’elle”, s’était-il défendu. Paul Biya réagit par ailleurs à l’annonce par la famille Ahidjo de la restriction des mouvements de ses membres. “Le fils de mon prédécesseur est député”.
Et le journal de citer également au rang des héritiers de l’ancien chef de l’Etat, “Bello Bouba Maïgari, président national de l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (Undp), est rentré d’exil et fait partie du gouvernement depuis plus d’une décennie”. Un antagonisme qui fait que, selon le journal, Ahmadou Ahidjo, en raison de ses implications supposées ou réelles dans les différentes tentatives de coup d’Etat contre son successeur, a fini par trouver la mort en exil et a été enterré au Sénégal, et est de ce fait “devenu un paria” et “l’est resté après sa mort. Bien après sa mort”.

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