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Pr Oumarou Bouba : La formation à l’UYI s’est arrimée aux standards internationaux

Posted by Admin on Oct 4th, 2010 and filed under Politique. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. Both comments and pings are currently closed.

Le recteur de l’Université de Yaoundé I plante le décor de la prochaine rentrée académique dans son institution.

Quel est l’état d’esprit du recteur que vous êtes à quelques jours de la rentrée universitaire 2010?
Dans l’ensemble l’état d’esprit est bon. La sérénité est de mise au niveau des étudiants, des enseignants et du personnel d’appui. L’année académique 2010-2011 devrait démarrer dans de bonnes conditions. Les pré inscriptions sont en cours. S’agissant du bilan de l’année académique écoulée, il a été réalisé. Il nous reste à publier les résultats des examens de rattrapage dans les deux facultés. Les grandes écoles ayant déjà publier les résultats des concours d’entrée.

Est-ce que l’université a une capacité d’accueil proportionnelle au flot de bacheliers qui cognent à ses portes cette année académique ?
Il est difficile dans notre contexte d’avoir une capacité d’accueil adéquate. Les candidats qui frappent à nos portes vivent tous les difficultés que nous connaissons. C’est le devoir de des institutions universitaires d’appuyer la politique de l’Etat en matière de formation. Nous faisons donc le maximum pour absorber les jeunes qui frappent chaque année à nos portes.

Parlons du système Lmd qui, à l’analyse, tarde à être compris par les étudiants. Quel est, à votre avis, le degré d’appropriation de ce système à l’Université de Yaoundé I ?
Je dois reconnaître que le système Lmd est un nouveau dans l’Enseignement supérieur au Cameroun. Il est évident qu’on ne puisse pas le maîtriser en deux ou trois années. Il faut une moyenne de dix ans pour que l’ensemble des acteurs se l’approprie. A l’instar des autres universités d’Etat, Yaoundé I a adopté ce système sur instruction de la tutelle. Egalement en accord avec les autorités de la sous-région Cemac afin d’offrir aux étudiants la mobilité académique et la possibilité de voir leurs diplômes reconnus au-delà de nos frontières. L’année académique dernière, nous avons atteint le niveau de licence à l’Université de Yaoundé I. c’est dire que toutes les filières de formation ont déjà intégré le système Lmd. Je suis persuadé qu’avec le temps ce système va bien rentrer dans les mœurs.

Quelles sont les innovations par rapport à l’offre de formation pour cette nouvelle année académique ?
Nous avons un certain nombre de masters internationaux qui ont été validés par le conseil d’université au niveau de la faculté des arts, lettres et sciences humaines (Falsh) et au niveau de la faculté de médecine et de sciences biomédicales (Fmsb). Au niveau de la Fmsb, nous avons un master en épidémiologie de terrain et gestion de laboratoire, soutenu par la Fondation Bill Gates dont la réputation est établie, et en Falsh, un master euro-africain en sciences sociales et développement, en partenariat avec des universités espagnoles et africaines. Tout cela montre à quel point le système universitaire camerounais est crédible. Avec ses masters, l’Université de Yaoundé I va rayonner en Afrique et dans le monde.

Quelles sont les dispositions qui sont prises pour résoudre l’équation du logement universitaire ?
Nous n’avons pas construit de nouvelles cités. Des aménagements ont été tout de mêmes réalisés dans les cités universitaires. De plus, grâce au soutien et à l’action du ministère de l’Enseignement supérieur, nous avons rendu viables les accords entre les bailleurs et l’antenne de la brigade des logements universitaires. Les taux de loyers seront bientôt rendus publics par l’autorité administrative compétente, notamment le préfet du Mfoundi. Cette décision va davantage assainir le climat de collaboration entre étudiants et bailleurs. Cela va nous faciliter la tâche en ce sens que désormais, nous nous préoccuperons davantage des activités purement académiques. S’agissant toujours du logement, avec l’accord du Minesup, nous pourrons mettre à disposition une nouvelle cité de 800 lits, construite par la tutelle, cette année académique.

Georges Alain Boyomo|4 Octobre 2010|Mutations|


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